L’Histoire
L’histoire
c’est l’ensemble des faits passés, mais aussi le récit/ l’étude de ces
évènements. L’histoire humaine a-t-elle un but ?
I.
La vocation de l’historien.
L’histoire,
dès l’origine, du mot grec historia, désigne à la fois l’enquête au sujet du
passé et le récit des évènements passés. Enquêter, c’est chercher la
vérité ; l’histoire a donc pu être considérée comme une recherche de la
vérité. On ne peut pas avoir de représentations du passé si on n’effectue pas
de recherche sur le passé. Pourquoi ? Parce qu’il est passé et n’est plus
présent sous nos yeux : il est alors d’autant plus difficile de nous le
représenter et de savoir si nos représentations sont conformes à la réalité.
L’historien enquête à partir des traces du passé qui peuvent être conservées
dans le présent (témoignages, documents écrits…). L’historien doit reconstituer
le passé à partir des traces que ce passé peut avoir laissé. Le témoignage des
hommes est subjectif ; cela apporte une difficulté à la reconstitution du
passé. L’historien lui-même est un homme : il n’est pas neutre. Il
appartient à une culture donnée, une époque précise, une société. Il s’efforce
d’être le plus neutre possible : difficulté présente dans toutes les
sciences humaines.
Du
passé peut resurgir à tout moment des éléments nouveaux, qui modifie la vision
de l’historien. L’historien reste associer à une culture. L’histoire permet une
mémoire commune qui permet à une culture de s’identifier.
Qu’est-ce
qu’une science ? Une science c’est une
étude rationnelle qui s’appuie sur la raison et qui recherche quelles sont les
causes des phénomènes. L’histoire, au même type que les autres sciences,
recherche les causes historiques aux actions des Hommes.
On
peut se demander plusieurs choses : est-ce que les causes qui régissent
les actions des Hommes sont facilement identifiables ? Les motivations des
Hommes peuvent nous échapper. Il paraît particulièrement difficile en histoire,
d’identifier des séries de causes unique/ isolées. Il y a des séries de causes
multiples. Par exemple pour la Révolution Française, état de disette
économique, philosophie des Lumières (…). L’Histoire est aussi le lieu de la contingence : s’oppose à nécessaire, ce qui peut
ne pas être. Les actions des Hommes elles, n’obéissent pas toujours à une
notion de nécessité, mais quelques fois à une notion de contingence, car les
Hommes restent libres. Certains historiens on essayé, au delà des éléments
singuliers, quels sont les processus lents à grande échelle, qui gouvernent le
déroulement de l’Histoire. C’est l’école des annales, fondée par Lucien Febvre
et Marc Bloch. C’est une école qui a profondément influencé la façon dont on
envisage l’Histoire aujourd’hui. Ils ont introduit des méthodes d’analyse
quantitatives et étudient des changements imperceptibles, privilégiant ce qu’on
appelle la « longue durée ». Il met en rapport l’Histoire avec
l’évolution économique, juridique, mentale des sociétés humaines. Le fait
historique n’est pas un fait qui est donné, c’est un fait construit. On peut le
souligner lorsque l’on étudie l’Histoire car, les faits doivent être
reconstruits à partir des traces, mais aussi car l’historien sélectionne des
périodes précises du passé. L’Histoire paraît importante pour les Hommes ;
on date le début de l’Histoire du commencement de l’écriture. Il reste
important pour l’Homme d’étudier l’Histoire pour se construire une identité, de
se comprendre lui-même, de comprendre la société à laquelle il appartient, même
si l’Histoire n’est pas un simple enregistrement des faits ; c’est une
construction qui est problématique.
II.
Le sens de l’Histoire.
L’Homme
est un être qui a la capacité de se donner des fins, des buts. Il peut être
tenté d’essayer de comprendre vers quelle fin tend l’Histoire. Il peut se
demander si elle est orientée vers un but précis ; si les évènements qui
se sont déroulés ont un but précis. C’est la philosophie qui s’interroge sur le
sens de l’Histoire. On peut envisager cette idée également dans une perspective
religieuse : eschatologie => c’est la
sciences des fins dernières ; par exemple, l’idée du Jugement Dernier ou
la fin du monde du calendrier Maya. Les Hommes constamment paraissent répéter
les mêmes erreurs ; le cours des événements paraît suivre un rythme qui
est imprévisible.
Intervient
alors la notion de progrès : il y a une forme de croyance au progrès. Le progrès désigne un passage graduel du moins bien vers
le mieux par une transformation qui est positive.
Étude texte :
Comprendre
s’est saisir le sens de quelque chose. Expliquer, c’est déterminer quelles sont
les véritables causes des phénomènes. Porter un jugement, c’est déterminer la
valeur de quelque chose. On peut avoir des jugements dans le domaine théorique,
lorsque l’on détermine si quelque chose est vraie ou fausse.
La
première vocation de l’historien est de comprendre sans juger.
Suite
cours :
L’histoire
est une série d’évènements sans liens précis les uns des autres, ou est-ce que
ces différents évènements sont orientés vers un but précis ?
Texte
de Kant : il y a toutes les raisons de croire au progrès de l’Histoire
selon Kant. La raison c’est une faculté universelle qui permet de comprendre le
point de vue de l’autre et qui permet de s’entendre autour des mêmes vérités.
La croyance au progrès est nécessaire car elle apporte une consolation mais
aussi une raison de déployer des efforts et d’œuvrer pour le progrès.
Bénéfice
qu’apporte la croyance au progrès. Empirique c’est ce qui provient de
l’expérience. Le fait même de ne pas croire au progrès dans l’histoire est une
manifestation que les Hommes ont progressée. Si on conçoit l’avenir sur le
modèle du passé, alors on n’entreprend jamais rien de nouveau. Le fait même de
ne pas croire au progrès et de croire qu’il y a une régression dans l’histoire,
c’est la preuve pour Kant de penser qu’on a un degré d’exigence supérieure,
d’une prise de conscience d’une réalité dont on n’est pas satisfait. Plus on
est sévère en jugeant l’histoire, plus cela montre que l’on a progressé. Ce
texte parle à la fois de l’Histoire et de la morale.
Tant
qu’il n’y a pas de contradictions et de démonstration que quelque chose n’est
pas possible, c’est possible. La croyance au progrès est nécessaire parce
qu’elle nous pousse à produire un effort supplémentaire. La conscience implique
une distance : on ne peut pas mesurer nos progrès présent. L’Histoire
permet de comprendre quel est le sens de l’évolution des Hommes et permet de
comprendre le présent. Est-ce que les Hommes sont responsables de leur
histoire ?
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