mardi 10 juin 2014

Philo : la morale

La morale

La morale est l’ensemble des règles de conduite, de principes fondamentaux qui doivent gouverner l’action des Hommes. Elle s’appuie sur la distinction des valeurs comme le bien et le mal ; le juste et l’injuste. La morale ouvre une action et finalité. La morale nous demande de nous interroger sur ce sur quoi on doit vivre. Quel est le tout de cette essence ?
Certains aspects de l’essence humaine peuvent rentrer en conflits avec la morale, comme la technique (principalement une pratique qui ce soucis de la productivité sans se soucier des tâches ingrates, pénibles) ou les échanges (avec la présence d’intérêts personnels).
La morale concerne aussi bien notre rapport avec les autres que notre rapport avec nous-même. Qu’est-ce que bien ou mal agir ? La morale semble avoir une signification pour tous mais elle n’a pas d’évidence. Y-a-t-il des règles infaillibles qui permettent de décider de quoi faire à tout moment. Comment expliquer les différences entre les morales particulières ? La morale ne dépendrait pas de notre culture ? Ne pourrait-il pas y avoir une morale universelle ?

I. Morale et liberté

Selon Socrate, « nul n’est méchant volontairement ». Pour Socrate, les Hommes commettent le mal par ignorance de ce qu’est le bien.
Selon Platon, si tous les Hommes connaissaient le bien il ne commettraient pas le mal. Cette formule met à mal l’idée de responsabilité ; pour qu’un homme puisse être responsable/ répondre de ses actes il faut qu’il puisse être considéré comme leur auteur ; il faut avoir choisi délibérément. Il faut supposer qu’ils connaissent la différence entre le bien et le mal. La morale implique la liberté du sujet. Pour qu’une action puisse être jugée d’un point de vue moral, pour que l’on puisse dire d’un sujet qu’il a bien ou mal agit, il faut que le sujet ait choisi délibérément de commettre cette action. L’indépendance et l’autonomie de la liberté sont aux fondements de l’action morale.
D’un autre côté on peut se dire que l’Homme est déterminé par de multiples facteurs qui lui échappent. Ses actes sont la conséquence de causes que même parfois il ignore. Spinoza dit que « les Hommes sont conscients de leurs actions mais ils ignorent les véritables motifs qui les déterminent ».
L’Homme subit de multiples déterminismes ; c’est un principe selon lequel les phénomènes s’enchainent selon des liens de causes à effets absolument nécessaires et prévisibles. L’Homme dans les faits n’est pas libre et pourtant on doit nécessairement supposer qu’il est libre pour qu’il y ait une morale. La liberté selon Kant c’est ainsi un postulat indispensable (ce qui est exigé par le raisonnement). C’est une idée de la raison absolument indispensable pour pouvoir fonder la possibilité d’une morale. Pour que l’Homme agisse moralement il faut qu’il puisse être considéré comme la cause de ses comportements. Pour Kant il y a un mal radical enraciné en l’humanité ; il constitue une perversion de la volonté. Pour agir moralement, l’Homme doit lutter contre ce penchant. Il n’aurait aucun mérite à choisir le bien si ce penchant n’existait pas. Est-ce que ces valeurs du bien et du mal ne sont pas relatives ?




II. Morale close et morale ouverte

Bergson distingue la morale close et la morale ouverte. La morale close correspond à la morale d’un groupe donné qui est fondé sur la tendance naturelle des Hommes à se rapprocher de ceux qui leur ressemblent. Selon lui, nous aimons ainsi spontanément et directement nos parents et nos concitoyens. Cette morale est fondée sur la nécessité d’une cohésion communautaire et sociale. Cette cohésion est avant tout liée au besoin de se défendre contre les Hommes des autres sociétés. Cette morale est adoptée de façon irréfléchie, immédiate, par conformisme. La morale ouverte implique un amour désintéressé et universel de l’humanité ; cela dépasse la simple proximité avec le parent, le voisin, le concitoyen. Mais ct amour résulte d’un détour et d’un acquis. Cet amour n’est pas donné d’emblée ; il nécessite le recours à une dimension qui dépasse les différences entre les Hommes. Référence à Dieu, pour dicter l’amour du prochain. Transcendance divine à l’origine des fondements moraux. La religion leur propose un modèle universel d’identification qui leur permet de se rapprocher les uns des autres. Même dans le cas de religion monothéiste il peut arriver que la morale close resurgisse.

III. Le devoir

C’est un principe qui impose une obligation que la volonté est tenue de respecter. Le devoir constitue une obligation et non pas une contrainte ; autrement dit nous choisissons librement d’agir conformément au devoir, nous ne sommes pas forcés de la faire. Le devoir moral est indissociable d’une volonté libre. L’article défini « le » implique que c’est un même devoir qui s’impose à tous quelque soit sa condition. Il est universel. Comment se manifeste cette obligation ? Comment savons-nous ce que nous devons faire ? C’est la conscience morale qui nous fait connaître notre devoir ; ainsi selon Rousseau « il est au fond de nos âmes un principe inné de justice et de vertu sur lequel, malgré nos propres maximes, nous jugeons nos actions et celles d’autrui comme bonnes ou mauvaises et c’est à ce principe que je donne le nom de conscience ». La vertu c’est l’excellence morale. Elle nous fait connaître le devoir comme une obligation qui nous dépasse et qui est universelle. L’expérience du devoir peut prendre une autre forme : notamment la forme d’un conflit entre nos désirs, nos sentiments et la raison. Pour Kant, le devoir n’est pas un sentiment, il est exprimé par la raison. « Chaque Homme trouve en sa raison l’idée de devoir et tremble lorsqu’il entend sa voix d’airain, pour peut que s’éveille en lui des penchants qui lui donne la tentation de l’enfreindre ». Pour Kant, le devoir prend la forme d’un impératif catégorique. Donc le devoir, dans la mesure où il est issu de la raison et où il est universel, s’impose à tous sans restriction et sans condition. Ce n’est pas un impératif hypothétique (soumis à une condition). « Agis uniquement d’après la maxime qui fait que tu peux vouloir en même temps qu’elle devienne une loi universelle ».



Philo : Notre bonheur dépend-t-il uniquement de la raison ?

Cette conception du bonheur peut paraître réductrice.
Notre bonheur dépend-t-il uniquement de la raison ? 

Ethique à Nicomaque, Aristote :

Thèse : on ne peut pas considérer le bonheur sans plaisir. Le plaisir est une sensation agréable qui s’oppose à la douleur. Ici Aristote insiste sur le fait que la sensation de plaisir est absolument indispensable au bonheur. Il accorde de l’importance à ce qui est de l’ordre de la sensibilité.
Pour Aristote le bonheur est une activité, c’est à dire la réalisation d’une disposition ou de toutes les dispositions qui sont présentes chez l’Homme en puissance, c’est à dire à l’état de possibilité. Le bonheur est une activité qui va permettre à l’Homme de pleinement développer ses facultés. Le bonheur permet à l’Homme de réaliser ce qu’il est en puissance ; c’est une activité.
Ce qui est souhaitable est désirable ; le bonheur est lié au désir. Pour lui le plaisir ne doit pas être dissocié du bonheur, contrairement à ce que disait les stoïciens.
Ce qui est parfait c’est ce qui ne manque de rien, ce qui est pleinement accompli. Le bonheur ne peut manquer de rien, même pas de plaisir, sinon la vie heureuse ne serait pas accomplie mais contrariée.
« Aussi l’Homme heureux a-t-il besoin que les biens corporels, les biens extérieurs et ceux de la fortune se trouvent réalisés pour lui sans difficulté. » Le bonheur fait intervenir des éléments qui ne dépendent pas de nous et c’est sans doute la raison pour laquelle les philosophes se méfient de cette notion, puisqu’il ne dépend pas entièrement de notre raison et de notre volonté d’être heureux.
Est-ce que le bonheur concerne seulement l’individu ? Est-ce que le bonheur de l’individu peut-être dissocié du bien commun ?

III. Le bonheur, un idéal de l’imagination.

La liberté, la justice, sont des idéaux de la raison. Le bonheur est un idéal de l’imagination. L’imagination c’est la faculté de se représenter quelque chose en l’absence de cette chose => de l’ordre de la sensibilité. Le bonheur ne peut-être partagé que dans une certaine mesure.
1789 : le bonheur est une idée jeune ; dans les régimes politiques antérieurs on ne peut pas affirmer que le bonheur de tous était le but poursuivi.
La société moderne semble se donner comme objectif la poursuite du bonheur. Le développement des sciences et des techniques permet un progrès dans la réalisation des désirs. Mais le bonheur peut-il relever d’une décision politique ? 
On pourrait penser que l’accomplissement personnel de l’individu n’est pas possible s’il ne s’accompagne pas d’un accomplissement collectif. Les utilitaristes pensent que la recherche du bonheur constitue le fondement du lien social.
Est-ce que c’est à l’État de s’occuper du bien privé et du bonheur de l’individu ? Le bien commun qui est le but de l’État st-il vraiment le bonheur ? Le rôle de l’État c’est de garantir la paix, les droits des individus vivant en sociétés et leurs libertés. Il le fait en énonçant des lois. La loi c’est une règle impérative énoncé par une autorité et qui s’applique à tous. Elle vaut pour l’ensemble de la société.



Un État qui prétendrait accorder à ses sujets un droit au bonheur, et qui prétendrait favoriser le bonheur des individus, aboutirait paradoxalement à une négation de la liberté des individus. Le bonheur selon Kant ne peut faire l’objet d’une décision politique. Il relève de chaque individu qui librement décide de le poursuivre comme il l’entend. La seule chose que peut faire l’État, c’est d’empêcher que la recherche du bonheur des uns, nuise à la liberté des autres. L’État ne peut pas être comparé à une famille. Sont rôle n’est pas seulement d’assurer la subsistance des membres de la société. Il ne peut pas être non plus de favoriser leur bonheur. Dans une famille les enfants restent passifs par rapport à l’autorité du chef de famille et ils sont soumis à son jugement, ils ne jugent pas par eux-mêmes. Ils ne décident pas par eux-mêmes ce que doit-être leur bonheur. Dans une société, pour Kant, le rôle de l’État est à l’inverse, de garantir les droits et les libertés des individus. Chacun doit pouvoir décider librement par lui-même ce qui convient à son bonheur.

Philo : religion III

La religion est au fondement d’une morale. Elle inculque des règles, des valeurs et des principes selon lesquels on doit agir. Elle définit ce qui est autorisé et ce qui est interdit. La religion n’est pas la seule a inculquer une morale : c’est aussi le rôle de la raison. La morale religieuse peut alors entrer en conflit avec la morale fondée sur la raison. Pour certaine religions il y a un peuple élu, qui doit être privilégié par rapport à tous autres ; or pour la morale fondée sur la raison tous les hommes sont égaux.

III. La religion une institution sociale.

La religion uni les Hommes a Dieu mais uni aussi les Hommes entre eux. Elle est liée à une communauté d’Hommes. Elle pose des problèmes d’ordre politique. Le pouvoir accordé aux dignitaires religieux peut rivaliser avec le représentant du pouvoir politique ; la communauté de fidèles doit obéissance aux représentants du pouvoir religieux.
N’y a-t-il pas le risque d’une contradiction entre le pouvoir politique et le pouvoir religieux ?
Il y a des régimes où les deux pouvoirs sont associés : comme le Vatican. L’État et le pouvoir religieux ne sont pas séparés. C’est une théocratie.

ð étude texte Spinoza
Selon Spinoza, une libre République doit garantir la liberté de culte et de conscience pour que puisse être assuré la paix. On fait passer l’intérêt de l’État pour la volonté divine.
Dans certains types de régimes le pouvoir politique se sert de la religion au service de ses propres intérêts : ce sont des théocraties. Pour Spinoza, dans la République il n’est pas question que le pouvoir politique puisse se servir de la religion de la même manière car c’est lié à la liberté commune et au libre jugement.
Spinoza établi une distinction entre des régimes où le pouvoir politique n’est pas dissocier du pouvoir religieux et la République ou la politique est affaire commune à tous les Hommes et où la liberté de conscien

Philo : Qu’est-ce qui distingue la fabrication d’un objet technique de la fabrication d’une œuvre d’art ?

Qu’est-ce qui distingue la fabrication d’un objet technique de la fabrication d’une œuvre d’art ? Quelles différences existent-ils entre l’artiste et l’artisan ?  Selon Alain, une différence essentielle entre l’art et la simple technique de l’artisan, réside dans le fait que la création artistique n’est pas déterminée par une idée définie d’avance. Elle ne suit pas une règle préétablie ; elle fait naître l’idée en même temps que l’œuvre au cours du processus d’exécution. Dans un premier temps, le texte décrit ainsi le travail technique puis la création artistique pour mettre en évidence la spécificité de la création artistique. Si l’artiste découvre l’idée qui préside à son œuvre au cours du processus de création, si cette idée n’apparaît véritablement qu’une fois l’œuvre achevée, peut-on véritablement le considérer comme l’auteur de son œuvre ? Le processus de création ne lui échappe-t-il pas en partie ?

I. La fabrication technique, un projet déterminé d’avance.

Le savoir faire technique est accompagné de règles qui sont déterminées à l’avance selon Alain. L’idée qui va servir de modèle à la fabrication et qui va définir la fonction de l’objet fabriqué est définie avant cette fabrication. Il n’y a pas de surprise, pas d’invention.
Parfois, cependant, la mise en œuvre pratique peut amener à revoir l’idée initiale mais cela est ponctuel. C’est un phénomène aussi fugitif que l’éclair. L’homme à la différence de la machine est capable d’inventer, de créer des idées nouvelles ; il est libre. L’objet technique peut donc être reproduit en un grand nombre, ce qui ne peut pas être le cas de l’objet d’art qui est singulier. Malgré tout dans la fabrication de l’objet technique, la conception initiale et des étapes du processus de fabrication, la conception de la méthode, des instruments a utilisés, relève d’une intervention humaine. Mais la production technique pourrait-être parfaitement anonyme. Une autre différence que ne signale pas Alain, entre l’objet technique et l’œuvre d’art, c’est l’utilité de l’objet technique face à celle de l’œuvre d’art.
L’art va être opposé par Alain à ce processus de fabrication technique.

II. La pratique artistique : un acte de création.


Ce texte nous aide à mieux comprendre en quoi consiste la création artistique. L’exemple prit pas Alain est celui du peintre de portrait, qui pourtant lui crée à partir d’un modèle. La même personne (sujet) peint par un peintre ou un autre n’aura pas du tout la même forme. L’œuvre d’art ce distingue par un style original ; l’artiste a une façon unique d’assembler des matériaux, de les combiner ensemble de façon à exprimer sa sensibilité singulière. L’œuvre d’art, de plus, procure des émotions d’ordre esthétique lié à l’aspect extérieur de l’objet, sensible. La création de l’artiste n’est pas prédéterminée même si l’artiste utilise une technique. L’idée de l’œuvre apparaît en même temps que celle-ci. Une l’idée est une représentation formée par l’esprit. L’artiste assiste à l’apparition de son idée comme si il en était le spectateur : on a un paradoxe => c’est comme si l’artiste n’était pas l’auteur de son œuvre. Comment comprendre cette idée qui semble paradoxale ? Pour expliquer cela, on peut recourir à la notion de génie ; le pouvoir de l’artiste n’est pas maitrisé entièrement par lui-même. La grâce => don généreux qui touche l’artiste. L’art se présente donc comme une révélation progressive de la beauté : ce qui plaît universellement, sans concept. L’artiste découvre en créant son œuvre, le principe qu’il doit suivre pour qu’on son œuvre soit belle et qu’elle suscite une émotion d’ordre esthétique. Elle ne peut pas être formulée en dehors de l’œuvre ; c’est l’œuvre même qui manifeste ce principe, cette règle. Il n’y a pas de règle, pas de conception pré établie, qui énonce ce que doit être la beauté de l’œuvre. D’où le fait que l’œuvre d’art soit absolument unique.

Philo : le travail libère-t-il l'Homme ?

Le travail comporte certes des aspects pénibles et contraignant, mais il est aussi un moyen pour l’individu de gagner de quoi devenir autonome et de satisfaire par lui-même l’ensemble de ses besoins. Le travail libère-t-il l’Homme ? Pour subsister, l’Homme a besoin d’utiliser ses capacités physiques et intellectuelles afin de transformer la nature et y puiser ainsi des ressources. Le travail apparaît donc ainsi comme une nécessité et il impose à l’Homme des contraintes. Mais le travail ne permet-il pas aussi à l’Homme e conquérir son indépendance et de développer des compétences qui vont lui permettre de s’affranchir de ses déterminations naturelles. N’existe-t-il pas cependant des formes de travail qui loin de libérer l’Homme et lui permettre de s’accomplir, le prive au contraire de sa liberté et représente une aliénation. À quelles conditions le travail peut-il alors libérer l’Homme ?


I. Le travail, nécessité et contrainte.

Le travail apparaît comme une nécessité vitale, quelque chose qui ne peut pas ne pas être. Il impose des contraintes : il nous prive de notre temps libre, de notre liberté d’aller et venir dans l’espace ; il peut même contraindre la position de notre cours. Le travail s’impose ainsi aux loisirs, où l’individu est libre de disposer de son corps et de son esprit comme il l’entend. On peut dire que le travail crée des liens de dépendance avec autrui. C’est une activité qui crée un lien social.
Tripalium : instrument à ferré les chevaux ; instrument de torture => contrainte douloureuse/ violence, exercée sur le corps. Le travail n’est pas une activité librement choisie.
Le travail était ainsi réservé à l’esclave dans l’antiquité. La servitude est le contraire de la liberté. L’esclave reste asservi aux nécessités du besoin.
Mais le travail ne favorise-t-il pas l’indépendance de l’individu pour assurer la satisfaction de ses besoins ?

II. Le travail comme libération.

Travailler c’est gagner de quoi subsister indépendamment des autres. L’indépendance peut-être donné comme synonyme de la notion de liberté.
De plus le travail est formateur : grâce à lui l’individu transforme la nature et transforme sa nature. Il utilise des techniques qui lui permettent d’imposer sa propre loi à la nature : il devient autonome.
La dialectique c’est dépassement d’une contradiction. Dans la dialectique du maître et de l’esclave : l’esclave, paradoxalement, se libère grâce à son travail ; il prend du recul par rapport à ses besoins naturels.
Toute forme de travail est-elle libératrice ? L’article défini présent dans le sujet, ne nous induit-il pas en erreur ?

III. Le travail peut-être libérateur seulement sous certaines conditions.

Lorsque l’on parle d’une libération grâce au travail, il n’est pas question de n’importe quelle liberté. La liberté n’est pas comprise ici comme le fait de satisfaire tous ses désirs, mais comme le fait de devenir indépendant et autonome. Paradoxalement, quand il est autonome. L’individu grâce au travail peut devenir lui-même la cause de son action.

Selon Rousseau, les hommes qui ne sont pas dans l’obligation de travailler, ne dépendent pas les uns des autres et sont libres. Avec le travail naît, au contraire, la division du travail et l’appropriation par les uns du fruit du travail des autres.
Des formes de travails apparaissent alors, où le travailleurs se trouve dépossédé de lui-même, comme c’est le cas avec l’ouvrier selon Marx (cf. cours aliénation).

Pour que le travail puisse véritablement représenter une libération pour tous, il est nécessaire pour l’homme de ne pas perdre le sens de son activité, de se reconnaître dans son travail, d’avoir une vue d’ensemble sur celui-ci. Jamais le travailleurs ne peut-être entièrement libre mais grâce à son travail il peut néanmoins trouver un moyen de s’accomplir lui-même en tant qu’homme et de devenir autonome. Ce n’est pas possible à n’importe qu’elle condition.